Huan Seha Sy-Phaa

Huan Seha Sy-Phaa Australian Kelpie

Australian Kelpie

2 types : le working et le Show

2 types : le working et le Show

Deux types de Kelpie existent, le Kelpie de travail « working Kelpie » et le Kelpie d’exposition « Kelpie show ». Au début des années 1900, les Kelpies ont commencés à être présenté en exposition canine. Deux lignées ont commencées à se créer en fonction de l’utilisation du chien, travail ou beauté. Dans les années 1940, les changements entre les deux variétés étaient déjà tout à fait évidentes. A ce jour les différences sont assez grandes entre les deux types de lignées. Le Kelpie de travail est souvent plus grand et costaud, et en général uniquement avec des marques feu.





Le Working Kelpie (WK)

Les Australiens peuvent être très fiers de leur Working Kelpie. Il est le véritable chien de travail national. Toutefois, son origine se trouvent en Écosse, où un certain nombre de collie-types (« collie » est un terme général écossais pour définir les chiens de conduite de troupeau) a contribué au développement de la race. Ces ancêtres, tout en n'étant pas nécessairement enregistré comme races, ont été développés dans les différentes régions de l'Écosse en fonctions des besoins spécifiques des différents éleveurs. Le WK a donc les mêmes ancêtres que le Border Collie.

 

Un peu d'histoire : Au cours du 19ème siècle, le développement de l'élevage du mouton Mérinos en Australie a entrainé l'importation de nombreux chiens de travail sur troupeau des pays d'origine des nouveaux migrants, en particulier le Royaume-Uni. Beaucoup de souches ont donc été importées, et celles qui se sont adaptées aux conditions très dures ont été rapidement reconnues. Ce sont ces souches, et en particulier une souche de la famille Rutherford, qui ont donné naissance au WK.

 

En Australie, les conditions d'élevage sont très particulières ; Les surfaces exploitées, vont de quelques milliers d'hectares à plusieurs dizaines de milliers d'hectares, avec un chargement UGB/ha très faible, de l'ordre d'une brebis/ha. Et vu la taille des exploitations, on comprend mieux pourquoi les éleveurs australiens possèdent plusieurs milliers de têtes. A cela, s'ajoute des conditions météorologiques particulières, mais également une faune sauvage bien présente, qui entre concurrence des ressources alimentaires et endommagement des clôtures ne facilitent pas le métier d’éleveur.

Depuis les origines, les éleveurs n’ont cessé de sélectionner un chien adapté à leurs besoins, tout en recherchant aussi une forte adaptation au milieu : résistance à la chaleur (plus de 40 °C !), à la poussière soulevée par ces immenses troupeaux en déplacement, endurance pour des déplacements sur de longues distances, mais également capable de contenir, de manipuler des centaines, des milliers de moutons en corral…

De ces besoins, deux types de WK ont été sélectionnés :

- Le paddock dog, est un rassembleur naturel, idéal pour le travail dans les clôtures, il respecte une distance vis-à-vis du troupeau,

- Le Yard dog qui n’appréhende pas le contact avec les animaux, sans être agressif, aboie naturellement (« barking »), et ne rechigne pas à grimper sur le dos des brebis (« backing ») dans les couloirs de contention (« races »). Il est plus adapté au travail dans les parcs de tri.

Ces deux types de WK ont vraiment des spécificités qui leurs permettent d'être très efficace dans les tâches qui leurs sont demandées.

Certains éleveurs recherchent un troisième type de WK, l’utility dog, un type intermédiaire entre les deux précédents qui présente donc plus de polyvalence.

Face aux conditions et aux spécificités des systèmes d’élevage ovins & bovins australiens, auxquelles, se surajoutent les accidents liés à l’activité même des chiens et les besoins de renouvellement, on comprend que les éleveurs aient au minimum, toujours une quinzaine de chiens en réserve des différents types.

Les éleveurs de bétail australiens sont plus des utilisateurs de chiens que des dresseurs, ils ont besoin de chiens pour travailler mais ne veulent pas perdre de temps à les dresser. Ils veulent des chiens fiables avec de fortes aptitudes naturelles. Le plus important, pour eux, c’est que leurs chiens leur permettent de faire le travail de tous les jours et qu’ils ne les lâchent pas au bout de dix minutes.

En Australie, seuls les bons chiens vivent ! En effet, les chiots sont testés, très précocement, souvent avant 4 mois et ceux qui ne présentent pas les aptitudes requises sont éliminés avant 9 mois. Même si la méthode de sélection peut choquer, force est de constater qu’elle donne de bons résultats.

Afin d’assurer une bonne gestion et un bon développement de la race, il a été créé le Working Kelpie Council (WKC), où tous les chiens de travail sont enregistrés y compris les croisés WK. En effet, tous les membres du WKC enregistrent leurs chiens en stipulant les éventuels accouplements antérieurs et les races utilisées. Ainsi, on peut connaître, en une simple lecture d’une généalogie, les accouplements qui ont été réalisés dans les générations antérieures d’une lignée, car la mention « race » est clairement indiquée sur les documents WKC. Tout propriétaire de chien WKC connait ainsi la génétique exacte de chaque chien et peut orienter son propre travail de sélection.



 @Source : Magazine Patre, 15juillet 2012

LE "SHOW" ou "kelpie de beauté"

LE

Le "working" ou "kelpie de travail"

Le